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Nicolas, un ami de confiance et de très longue date, avec lequel j'ai vécu de sympathiques moments, était venu passer la soirée chez moi pendant ce pont du 1^er mai. J'étais heureux de le retrouver car j'aime sa bonne humeur et son franc-parler !

Nous nous sommes connus sur les bancs de l'école et retrouvés plus tard dans un internat durant nos études.

Marié puis divorcé, il vit depuis seul mais très satisfait de cet état d'où il tire une liberté d'action et de mœurs qui l'épanouit pleinement.

Scorpion tout comme moi, ce trait zodiacal commun nous a encore rapprochés durant l'adolescence et nous parlions déjà plus qu'ouvertement de nos relations et même, nous avons partagés quelques nuits sauvages dans les bras de quelques savoureuses compagnes…

Nous nous sommes évertués à conserver ce privilège de tempérament et, ne nous voyant que peu en raison de nos professions respectives, c'est à chaque fois une joie de nous revoir !

Cette fois je l'accueillais chez moi pendant 3 jours et je vous avoue que les discussions allaient bon train et les éclats de rires égayaient mes murs…

Un de ces soirs, alors que j'étais obligé de travailler, Nicolas me demande où se trouve ma vidéothèque. Je lui indique l'emplacement oralement, il n'avait qu'à choisir…

"Tu as une sacrée collection !! Du téléchargé ?

-       Non pas tous, et ceux qui le sont, ce sont des copies que m'ont passées des potes.."

Il cherche un titre qui le branche…

"Tu as du choix bonhomme !! J'en ai vu déjà pas mal… Tel que je te connais, tu dois bien avoir quelques films interdits !!

-       A ton avis ?

-       Tssss ! tu changeras jamais !!

-       Pourquoi, tu cherches la détente ?

-       Ça peut se faire !!

Je lui explique où ils se trouvent, en sort quelques uns et énonce les titres…

 "Vas-y si tu veux ! Ça ne me gêne pas ! C'est un boulot important mais pas difficile ! Mate !"

Il en choisit un, le met dans le home-cinéma et lance la vidéo.

Il était allé chercher une bière pour lui, m'en a apporté une puis affalé sur le canapé, commence à regarder.

Je travaillais sur mon ordinateur au son de ces musiques insipides des films X entrecoupées de dialogues d'une platitude légendaire qui annonce les scènes les plus chaudes…

Mon bureau étant dans son axe, je m'amusais bien à l'observer, ses yeux rivés sur l'écran, une main tenant sa canette, l'autre tripotant machinalement ses pieds nus…

Je connais bien Nicolas et je savais à l'avance qu'il allait très vite réagir…

Il était habillé juste de son jeans et d'un débardeur qu'il m'avait emprunté.

A sa façon de se toucher les orteils, je savais ce qu'il ressentait. Les images et les sons devaient commencer à l'exciter car ses doigts étaient nerveux ! Il buvait lentement et ne fumait plus…

Je laissais faire l'animal !

Observer discrètement quelqu'un qui ne s'en rend pas compte a quelque chose de très particulier ! D'autant plus quand c'est un ami…

Il avait posé la canette vide sur le sol et avait posé la main sur son entre jambe… comme pour cacher quelque chose !!

Je savais qu'il bandait !!!

Je m'amusais à laisser sa situation s'enliser…

Puis il tira sur son jeans… plusieurs fois à un rythme assez rapproché !

J'éclate de rire :

"Tu bandes ?

-       Tssss ! ben oui c'est normal non ?

-       Ben mon vieux c'est toi qui t'es mis dans cette merde non ?

-       C'est malin !

Je ne répondais rien, volontairement, le laissant dans cette gêne, limitée certes mais réelle, où il n'était plus à l'aise dans ses entournures !

Un petit moment passe…

"Allez mets toi à l'aise !!

-       Oui ok mais toi ?

-       T'inquiète je bosse ! Et je te connais non ?

-       Oui c'est vrai suis con !!"

Il déboutonne son pantalon et ouvre sa braguette, passe la main dedans et se touche gentiment.

Je retourne à mon travail mais l'idée de savoir mon pote excité me perturbe. Je quitte plus souvent mon écran des yeux et il s'en rend compte.

"Ça te gêne ?

-       Non pas du tout, mais tu avoueras que capeut me déconcentrer !!

-       Excuse-moi…

-       Dis pas de conneries… Branle-toi si tu veux !

-       Sans déconner ?

-       Tu vas faire faire ton chichi non ?

Fort de ce que nous avons vécu ensemble il enlève son pantalon et son boxer et malaxe ce sexe déjà bien dur sous mes yeux.

J'enregistre mon texte à l'ordi et je le regarde faire.

Il était assis jambes écartées, les couilles écrasées sur le cuir de mon sofa, sa main agile astiquant sa bite sur toute sa longueur.

De temps à autre il me regarde…

4 mètres au moins nous séparent.

Un silence complice s'est installé entrecoupé de notes musicales et de bruits de bouche, lui nu ou presque se masturbant joyeusement, moi habillé le scrutant.

"Tu aimes que je te mate ?

-       A vrai dire oui !!!...... Tu bandes ?

-       Oui et non… Disons que ca commencerait !"

Je ne voulais pas le rejoindre. La situation était cocasse et inattendue et c'est ce qui en faisait l'intérêt.

Aller me branler à coté de lui aurait été banal voire inopportun.

Tout comme lui je préférais jouer au jeu du mateur et de l'exhib…

Il ôta son maillot. Il avait gardé ce beau torse velu et ses muscles discrets.

Il secouait sa queue violemment, jetant régulièrement son regard sur moi avant de le replonger dans l'écran pornographique.

Sa respiration était retenue mais il ne pouvait éviter quelques relâchements de plaisir auxquels il joignait des mots brefs et sobres.

Nos yeux se croisaient. Nos pensées convergeaient vers le désir fort d'un orgasme puissant, lui de le vivre intensément, moi de l'autoriser à mon ami.

Je m'interdisais de me toucher.

Je me suis levé pour aller chercher du papier absorbant pour son éjaculation. Le lui apportant, j'ai surpris son regard sur ma braguette qui masquait mal mon érection.

"Putain tu bandes aussi !

-       C'est sûr ! allez vas-y donne-toi à fond Nico !"

Je suis revenu m'asseoir à mon bureau et j'attendais impatiemment qu'il crache sa jute…

Le bougre a mis un bon moment mais le résultat était à la hauteur de nos espérances…

Allongé à présent, les cuisses ouvertes, la bite exacerbée et trempée de mouille, la tête relevée ou tapant contre le coussin, mon ami se branlait terriblement fort et j'en étais plus qu'heureux. Je le savais surexcité par ce moment, plein de confiance et de fraternité, satisfait lui aussi de nous donner cette joie, il se donnait pleinement à sa satisfaction…

Je l'encourageais…

C'est alors qu'il lâcha sa purée en oubliant le sopalin, répandant son sperme sur son torse dans une série de jets fulgurants qu'il avait agrémenté de râles virils.

Le spectacle était rare et fou à la fois !

Je voyais mon ami jouir sous mes yeux, seul, dans la continuité même de cette connivence privée qui jalonnait notre vie. Si nous avions maintes fois joui en présence commune, jamais il n'était arrivé de le vivre simplement à deux…

L'image de ce moment restera gravée dans nos esprits pour un sacrée moment, enrichis tous les deux de ce souvenir cuisant que nous garderons certainement caché.

L'amitié a ses méandres que la vie nous réserve…

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