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Un soir de blues dans une ville que je ne connaissais pas près du lieu où Jacques m'avait envoyé travailler, alors que je m'ennuyais férocement j'ai décidé d'aller boire un verre avant une nuit morose.

N'étant pas disposé à subir les fadaises de clients d'un troquet banal, je suis entré dans un bar à connotation irlandaise comme semblait l'indiquer son nom "The Oval-Ball's bar". L'atmosphère y est généralement plus sympa et chaleureuse. Je ne fus pas déçu dès mon entrée car en effet la musique mettait immédiatement dans l'ambiance pub tout comme le décor et la fameuse cloche dans le coin du zinc.

Quelques clients parsemés compte tenu de l'heure assez tardive.

Je m'installe au bar, commande et pose mes yeux sur une TV qui diffusait en sourdine un match en différé de Rugby, sport que j'aime et ai pratiqué.

Plus loin toujours adossé au bar comme moi, un homme semble s'emmerder tout autant que moi.

Je n'y prête pas plus attention et souris en moi-même heureux de constater que je ne suis pas seul dans ce cas !

J'engage une demi-conversation avec le barman qui me répond par courtoisie et je lâche prise respectant sa fatigue.

Devant mon attitude le client me regarde et lance une approche simpliste sur les folles soirées de cette ville pourrie ! J'y réponds par un sourire et félicite le patron de nous diffuser un match pour égayer le temps.

L'homme me demande si je suis rugbyman. Je lui fais un bref résumé de ma vie sportive et semblant mal comprendre se rapproche de moi.

Nous engageons une conversation agréable mais sans grande originalité sur le sport. Il me dit être intéressé par les sports violents mais hélas n'être pas assez corpulent pour s'y donner. Il vante par la même ma stature et se dit être sûr de mon efficacité sur le terrain. Il aurait aimé les sports-co et ce qui en découle… Ce à quoi je ne rétorque que peu de chose.

Il me paie un verre.

Je lui en rends un second.

L'homme est somme toute assez plaisant.

Nous quittons le zinc et allons nous installer à une table.

Au fur et à mesure de nos dialogues, je remarque son attitude qui, alcool aidant, se fait de plus en plus amicale. Au départ j'avais repéré son coude qui venait assez régulièrement toucher le mien… puis plus tard et selon nos propos ou exclamations, sa main allait trop régulièrement tapoter mon épaule, d'abord furtivement puis de plus en plus longuement.

Il se confiait un peu, sur un ton badin, regrettant une vie morne, sans sel, lui si friand de contacts dans un univers terne de fonctionnaire. Mon statut de bûcheron semblait le fasciner.

Déjà dans notre discussion sur le rugby, il s'était intéressé aux  troisièmes mi-temps, aux vestiaires, aux douches et à la traditionnelle osmose virile des équipes. Je lui avais confié quelques anecdotes cocasses qui l'amusaient beaucoup. Il en riait et s'en étonnait, semblait s'offusquer devant notre désinvolture face à notre nudité commune mais s'avouait être attiré par une telle aisance, une telle liberté…

Ce petit jeu apportait du sel à la soirée et je m'amusais à voir jusqu'où il allait aller avec un inconnu.

Sa main régulièrement allait se poser sur mon bras. Posément, longuement. Je le laissais faire.

J'avais deviné les grands traits de sa personnalité et la rencontre d'un inconnu libéré et viril le charmait selon les termes de sa confidence.

Je me permets alors de lui demander s'il est gay. Il me répond qu'il n'en sait rien mais sait qu'il est séduit par les hommes…

Je laisse planer un silence.

Il me retourne la question ce à quoi je déclare ma position, ma liberté sexuelle totale et mon calme devant la présence d'hommes nus à mes côtés.

Il cherche à en savoir plus bien sûr. Je lui confesse mes branles et quelques autres expériences

Il envie mon libertinage.

Un certain flou s'installe entre nous.

Après avoir laissé passer un silence pesant et après avoir descendu le restant de son verre, il me demande si j'accepterais de me faire pomper par lui.

Je suis embarrassé pour lui répondre.

Ce soir là je n'avais pas envie de me faire sucer. Pourquoi ? Je n'en sais rien mais le fait était là !

Je lui dis la vérité et m'en excuse car il semblait en avoir une grosse envie. Il confirme ma pensée et le regrette vivement.

Un autre silence s'impose.

Je lui propose de me branler.

Ses yeux me fixent.

Il accepte.

Nous quittons le bar. Il m'avait proposé pour notre jeu sa voiture.

Je monte dans sa BMW garée, selon sa remarque, "innocemment à l'écart" (ce qui m'a fait bien rire et n'ai pas insisté plus pour ne pas le mettre mal à l'aise !)

Je m'installe côté passager.

Il me caresse le torse à travers mes habits d'hiver. Palpe mes cuisses. Remonte lentement vers leur haut.

Sa main devenue lourde commence à m'exciter.

Il ouvre mon blouson puis passe sa main sous mon pull et déboutonne ma chemise. Elle y rentre et je sens la fraicheur de sa peau sur mon pec droit. Il caresse doucement avec naturel et savoir faire.

Je le laisse faire quelques délicieuses minutes, les yeux mi-clos.

Je me laisse entièrement faire, comme un objet convoitise que j'ai envie d'être. L'idée m'excite énormément et attends avec volupté la suite des évènements pour lesquels je lui donne la pleine initiative.

Sa main ne tarde pas à retourner sur mes cuisses qu'il visite amplement puis écarte légèrement. Je lui transmets mon accord en les ouvrant doucement. Il passe entre elles et remonte jusqu'à ma braguette qu'il titille de son pouce. Il me presse à l'endroit des couilles…

Il empoigne alors mon paquet.

Sentant ma queue déjà bien gonflée il lâche un soupir et me susurre "hummm enthousiasmant !". Je souris dans l'obscurité.

Ses doigts font céder mes boutons. Il enfourne sa pogne et s'étonne agréablement de l'absence de slip.

De son autre main il desserre ma ceinture et ouvrant bien mon pantalon.

Il persévère dans son pelotage de ma queue et j'aime ça divinement.

Je laisse libre cours à ma respiration pour l'aiguiller dans notre recherche commune de plaisirs…

Il décide de me baisser le pantalon. Il a du mal et je l'aide. Jeans sur les chevilles, je lui offre mon zob tendu dans sa forêt de poils qu'il caresse comme une soie. Je vois son profil descendre vers ma bite et d'un bruit de bouche sec je lui barre le chemin. "Continue à me branler ça me plait !"

Je cherche et manipule la manette qui couchera le siège…

Il entame une branle délicate, d'abord du bout des doigts, comprimant ma queue raide et alternant pressions légères et fortes, il fait glisser ma peau le long de ma hampe.

Puis il s'empare de tout et secoue de la même manière faisant tendre en avant et se tordre mon dard qui souffre avec délice ! Je sens mon excitation déjà très intense
s'amplifier et je ressens la majesté de ma raideur dans sa main. Je serre mes muscles à en avoir mal… Ma queue est littéralement en feu… Je lève la tête et m'émerveille devant la luisance de mon gland éclairé par un réverbère voisin.

Mon corps est comme envouté par sa pogne et ma respiration devient bestiale.

Son travail, son ardeur, sa propre excitation m'enflamment.

Je n'ai qu'une envie c'est juter, c'est cracher tout mon jus et sentir l'orgasme total dont j'ai tellement besoin. Je sais qu'il saura, qu'il aimera cela, qu'il réussira à m'expédier dans les sphères indicibles du plaisir et qu'il en sera tout aussi heureux que moi. J'en ai envie tout comme cette envie paradoxale que cela ne s'arrête pas. Déjà à plusieurs reprises j'ai du déployer des efforts surhumains dans mes esprits pour ne pas cracher à purée et mettre un terme à mon bien-être. Il l'a compris et s'était intelligent calmé pour faciliter ma retenue. Ce salaud sait aussi que je ne désire que cela et que lui aussi a le besoin de voir ma jute jaillir de mon pieu trempé de joie…

Puis comme pour m'achever il promène son autre main sur ma zone terrible… Entre couilles et anus… Un doigt pervers vient frotter mon cul… L'épreuve est trop forte, j'ai beau me retenir dans un ultime râle plus violent que les précédent je dois lâcher ma lave qui inondera mes vêtements…

"Je viens, ramasse moi le jus !!! " et à ces mots il pose sa paume sur mon gland qui la baigne de jus épais et chaud… Il continue à me branler et dans son excitation m'encourage à tout lui fourguer… Je ne m'en prive pas et lui donne tout ce que mes couilles contenaient…

"Excellent, crache tout !" me dit-il puis il goute à mon jus avant de l'étaler dans mes poils pubiens et mon ventre.

Je tremble sous l'orgasme…

Il s'en amuse…

J'ai du mal à retoucher terre…

Après ce silence qui couronne les orgasmes puissants, après les brèves paroles de remerciements gênés, après les quelques mots anodins qui font tampon entre ces minutes intimes et le quotidiens, je descends de l'auto et rentre à l'hôtel…